Et encore une tentative du cinéma français dans le domaine du fantastique / science-fiction / horreur/ psychologique / donneur de leçons / mou.... qui tourne mal. |
Le film est en noir et blanc, je précise pour ceux qui seraient rebutés d'entrée...pas grave vous forcez pas, allez pas risquer un décollement de la rétine je me charge de vous faire un petit résumé des 30 premières minutes parceque j'ai pas tenu plus, c'est déja une bonne raison et parfois faut pas plus de temps pour se rendre compte qu'on perd son temps..... En ce qui me concerne, pour le noir et blanc, je suis immunisé depuis "Eraserhead" même si je reconnais qu'avec "The artist" j'ai perdu 5 points à chaque œil mais pour d'autres raisons. Un gars se réveille dans la bouillasse à moitié à poil, lumière clignotante, il tâtonne.... il tombe sur un cadavre décomposé et le déleste de son équipement dont une lampe: youhou premier item. Il rampe dans la merdouille. Le gars a pas encore dit un mot, il hurle enfin (y a longtemps que je me serais exclamé "mais putain jsuis ou la?") lorsqu'en sortant du tunnel matriciel (on est dans le psychologique faut pas perdre le fil) il rencontre une grille et se sen piégé (le premier cri de l'enfant à la naissance. Bon ok j’arrête). Mais non, suffisait de regarder à gauche et le voila dans un .... entrepôt de supermarché/d'usine? (ambiance gros ventilos de clim et murs en palettes) merci le noir et blanc et l'obscurité. Soudainement, des écrans s'allument, sur chacun, un visage de femme et, on imagine, le même laïus dans différentes langues, "Eden log offre un passeport pour la citoyenneté au sein de notre société" mais on comprend que ça va pas être simple et puis qu'elle société? Il est replongé dans l'obscurité. Seconde salle, tapissée de dessins? plans? Dans un cercle il y a igor et grichka bogdanov et j'ai reconnu le symbole d'une résistance, lointain souvenir d'école même pas le genre de truc qui peut donner des indices. Vraiment pas le genre de truc, ou, en ce remémorant le début on se dit: " et ouais tout était là sous mes yeux depuis le début". Troisième salle (mon dieu pourvus qu'ils en fasse pas un jeu vidéo) il se trouve face à une sorte de sarment de vigne sous perfusion ( si c'est possible vous allez voir) il farfouille dedans et remet en marche le système vidéo de la deuxième salle pour avoir la fin du message. Visiblement le gars il sait ce qu'il fait quand même: il est électronicien en agriculture. Dans la seconde salle il apprend donc qu' il y aurait deux sociétés: celle de la surface, les nantis et ceux des sous-sol qui s'occupent de la plante qui visiblement subvient à tous les besoins mais qui demande beaucoup de sacrifice et on leur dit qu'une fois le taf fait ils pourront rejoindre la surface "c'est grâce a votre travail en profondeur que vous pourrez rejoindre le paradis à la surface": ça sent pas bon l'escroquerie de base. Il à l'air de rechercher des réponses. Il se retrouve à nouveau dans le noir. Lampe en main, il arpente lentement un long couloir, de ci de la des sarments de vigne mal en point qui semblent perdre du liquide: la plante serait elle entrain de mourir? auraient-ils perdus le control de la plante? Une autre salle avec des filets de pêche au plafond....se sont pas ruinés sur les décors. Il dépouille un autre cadavre et le voila à présent pourvu d'une combinaison de mécano: youhou deuxième item. Et tout à coup, un grognement que dis-je, un truc que tu sais que si la bestiole qui a poussé ce cri te chope elle te mange au minimum. J'ai cru qu'ils allaient se la jouer zombie mais non on est parti pour de la bestiole monsanto style. On passe du "dernier combat" à "résident evil". Les grognement s'éloignent et il reprend son chemin. Speed (mouais) de deux secondes et on retourne au rythme de base: que c'est lent, dieu que c'est lent, et on est a 17 mn du début du film.... et pour l'instant que du réchauffé. Il continue son chemin et au détour d'un couloir se rend compte qu'il est sur le plateau du tournage de Alien 5. Le gars entrain de se faire bouturer lui apprend qu'il existe plus rien en haut et que tout ce bordel c'est à lui qu'on le doit, que c'est lui "l'architecte" de tout ça et qu'il a révélé au monde entier le prix à payer pour aaargh (oui on comprend pas il se fait envahir par la plante ce qui semble provoquer au minimum une légère douleur) et qu'il fairait mieux de repartir d'ou il vient. Mais Clovis lui, il est amnésique, et il veut monter pour en savoir plus et c'est pas un gars transformé en bronzai qui va l’empêcher par contre la bestiole qui hurle à nouveau va surement lui poser des problèmes. Sur la bestiole on en apprend pas beaucoup plus: "c'est la fin de l'homme que tu était". Les hurlements montent en intensité et Clovis s'évanouit. ?! J'ai pas compris mais bon si ils veulent.... C'est pas tout ça mais on est (déjà ?) à vingt minutes de film, plus que dix minutes pour se faire une impression, en ce qui me concerne c'est déjà fait. Réveil dans une sorte de conduit, il se retrouve dans un monte charge qui dégringole et perd à nouveau conscience: voila 2mn 30 de film en plus on sait jamais de toute façon ça aura pas coûté cher. Réveil dans une salle de Control, il accède à l'enregistrement de sécurité qui nous permet d'en apprendre un peu plus: une révolte des ouvriers a eu lieu lorsqu'ils ont eu vent du "secret", des gars viennent de la surface pour trouver l'architecte (j'espères qu'ils ont pris un pot de fleur avec eux) et faire le ménage on en sait pas plus. Cette scène aura surtout été un prétexte pour faire bouger un peu Clovis qui s’évertue à trouver et placer des surfaces réfléchissantes pour avoir l'image de l'enregistrement: première scène d'action si on peut dire qui apporte rien et au contraire distrait le spectateur pendant que les explications sont données. Il quitte la salle en ayant pris soin de prendre avec lui la mémoire contenant les conversations puis reprend son chemin toujours vers la surface. Et voila 30 mn. Va vraiment falloir que je me force pour regarder le reste, je vois pas ce qui pourrait sauver ce début. C'est lent, surjoué, sombre, et quand il y a un minimum d'éclairage, toute la pauvreté des décors et leur peu de crédibilité nous saute aux yeux (salle de Control). Le tout est noyé dans un manque d'originalité scénaristique et/ou de re-pompage flagrant. Pas envie de connaitre la suite, me fout de ce monstre qui doit être à l'image du reste, me fout de savoir si ils vont tous être transformés en yucca. Sur un support TV j'aurais zappé depuis longtemps, au cinéma j'aurais vraiment regretté mon pognon: on devrait pouvoir sortir des salles au bout de 30 mn et se faire rembourser avec possibilité de porter une plainte collective contre le réalisateur et le producteur pour escroquerie et plagiat ça en calmerait plus d'un. A vouloir réinventer la roue on se prend le premier platane..... | |||||||
Réalisation : Franck Vestiel | Distribution: Clovis Cornillac : Tolbiac Vimala Pons : Technicien -2 Alexandra Ansidei : Femme Surface Antonin Bastian : Gardien Zakariya Gouram : Gardien Gabriella Wright : Femme Surface Zohar Wexler : Technicien Arben Bajraktaraj : Technicien -3 Sifan Shao : Technicien Antony Rea : Mutant Antoin Helou : Mutant Tony Amoni : garde | ||||||
Et une bande annonce qui a rien à voir avec le film, une!
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